Vatican-Secrétairerie d'Etat : le Concile, clé du pontificat par Jean Kinzler (2009-01-30 18:23:26)
Vatican II, clef pour comprendre le pontificat, selon le card. Bertone Lire le concile non en rupture mais en continuité dynamique ROME, Jeudi 29 janvier 2009 (ZENIT.org) - Le concile Vatican II constitue la clef pour comprendre le pontificat de Benoît XVI, déclare le cardinal-secrétaire d'Etat, Tarcisio Bertone. Le pape invite à lire le concile non comme une « rupture » mais dans une « continuité dynamique » avec la tradition de l'Eglise. Le cardinal Bertone a tenu une conférence, mercredi 28 janvier, au « Circolo di Roma », sur les « Lignes de force du magistère du pape Benoît XVI », à l'occasion du 60e anniversaire de cette institution culturelle fondée par celui qui était alors le substitut de la secrétairerie d'Etat, Mgr Giovanni Battista Montini, futur pape Paul VI. Radio Vatican rapporte les paroles du secrétaire d'Etat, auparavant proche collaborateur du cardinal Ratzinger à la doctrine de la foi. Le cardinal Bertone a souligné la difficulté d‘offrir une vision « exhaustive » du pontificat, - « œuvre en construction » - car « trois ans et quelques mois sont encore peu pour faire un bilan ». Pourtant, il a dégagé quelques éléments « constitutifs », ou « leitmotiv », du magistère de Benoît XVI. Il a rappelé que c'est « Joseph Ratzinger qui a lui-même » exprimé d'emblée sa « volonté de poursuivre son engagement de mise en œuvre du concile Vatican II », sur les pas de ses prédécesseurs, dès le lendemain de son élection, le 20 avril 2005, « en continuité avec la tradition bimillénaire de l'Eglise ». Il est donc « indispensable de partir de Vatican II » pour « comprendre le magistère du pontife actuel ». Pour le pape, a expliqué le secrétaire d'Etat, deux interprétations « opposées » du concile se sont « cristallisées » dans les années post-conciliaires. « L'une, a provoqué de la ‘confusion', l'autre, silencieusement mais visiblement, a porté des fruits ». La première est une herméneutique - interprétation - de la « discontinuité » et de la « rupture » - , la seconde, est une interprétation « du renouveau dans la continuité » de l'unique sujet Eglise « qui grandit dans le temps et se développe mais en restant toujours le même unique sujet : peuple de Dieu en marche ». Ainsi, la première interprétation considère le concile comme une sorte d'assemblée « constituante » qui « élimine une vieille constitution pour en créer une nouvelle ». Ce qui pour Benoît XVI est « absurde » parce que « la constitution essentielle de l'Eglise vient du Seigneur ». « Ce n'est pas la rupture mais la fidélité dynamique » qui doit « guider la réception du concile pour qu'il porte des fruits nouveaux de sainteté et de renouveau social ». « Recoudre les fils déchirés du filet du Christ qui est l'Eglise, voilà le but », a insisté le cardinal Bertone, en mentionnant différentes interventions du pape visant à la « réconciliation et à l'unité des catholiques ». C'est avec cette clef de lecture que le cardinal Bertone a invité à lire la « Lettre aux catholiques de Chine » tout comme la concession faite de l'utilisation plus large de la liturgie romaine antérieure à Paul VI et finalement le geste de la levée de l'excommunication des autres évêques ordonnés par Mgr Lefebvre sans mandat pontifical. Pour le secrétaire d'Etat sont également évidents « la tension incessante du pontife » vers « l'œcuménisme » et son « patient dialogue » interculturel et interreligieux, qui, pour être « authentique » ne saurait céder « ni au relativisme ni au syncrétisme ». Anita S. Bourdin ici
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vendredi 30 janvier 2009
Que faire du Concile Vatican II ?
Forum catholique : auto-défense
Radio Vatican : interview du Cal Kasper par Jean Kinzler (2009-01-30 19:48:01)
(28 Jan 09 -RV) The President of the Pontifical Council for Promoting Christian Unity, Cardinal Walter Kasper, met with Phillippa Hitchen to talk about the Pope’s Angelus. Many Jewish groups had been upset by the lifting of the excommunications on the bishops of the Society of St. Pius X because one of their bishops, Bishop Richard Williamson, denied the full extent of the Holocaust. The head of the society later distanced himself from Williamson’s remarks. Cardinal Kasper told Phillippa the lifting of the excommunications is a separate matter, and should not affect Jewish-Catholic relations: Ecouter le Cal Kasper sur Radio Vatican “We have to distinguish between two aspects of the whole thing; the one aspect is the lifting of the excommunication of the four bishops from the Society of the Fraternity of St Pius X. This does not mean that we are already in full communion with them, it’s the first step to remove the juridical and psychological obstacles to dialogue with them on several points. This will not be an easy dialogue but we are willing to go on. Our office is in favour of the unity of the Church and therefore also in favour of unity with this association. And it was a very sad and unfortunate coincidence this interview with Bishop Williamson. The Catholic Church of course does not agree with his statements. We can only distance ourselves from this statement and the society [of Pius X] has also distanced itself from this statement. So we have to distinguish the two things and not mix them up. My vision, my hope is that also our Jewish partners will understand that this is an unfortunate coincidence of two things that have absolutely nothing to do with each other whatsoever. And [our dialogue] should go on in the best interests of both sides”. Radio Vatican
Trop d'apologie tue une civilisation
Forum Catholique : Lettre d´excuse de Mgr Williamson par Ioannes (2009-01-30 13:56:15)
J'attire votre attention sur le fait que nos amis de Rorate Coeli ont gracieusement publié la lettre d´excuse de Mgr Williamson :
To His Eminence Cardinal Castrillón Hoyos
Your Eminence Amidst this tremendous media storm stirred up by imprudent remarks of mine on Swedish television, I beg of you to accept, only as is properly respectful, my sincere regrets for having caused to yourself and to the Holy Father so much unnecessary distress and problems. For me, all that matters is the Truth Incarnate, and the interests of His one true Church, through which alone we can save our souls and give eternal glory, in our little way, to Almighty God. So I have only one comment, from the prophet Jonas, I, 12: "Take me up and throw me into the sea; then the sea will quiet down for you; for I know it is because of me that this great tempest has come upon you." Please also accept, and convey to the Holy Father, my sincere personal thanks for the document signed last Wednesday and made public on Saturday. Most humbly I will offer a Mass for both of you.
Sincerely yours in Christ +Richard Williamson
ça devait arriver... Les médias gauchistes vont exacerber la haine contre Benoît XVI pour avoir réintégré les fidéles de la messe St Pie V
Prêtre intégriste italien: les chambres à gaz ont servi "à désinfecter"
Hier, 18h19
"Je sais que les chambres à gaz ont existé au moins pour désinfecter mais je ne saurais dire si elles ont causé des morts ou non car je n'ai pas approfondi la question", a déclaré le prêtre Floriano Abrahamowicz, responsable de la communauté intégriste catholique de la Fraternité Saint Pie X pour le nord-est de l'Italie.
Cette interview a été réalisée après le scandale suscité par l'évêque intégriste Richard Williamson dont l'excommunication a été levée par le pape bien qu'il ait tenu des propos négationnistes.
Dans un entretien à la télévision suédoise diffusé il y a une semaine, l'évêque intégriste avait affirmé: "Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...) Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz".
"Williamson a certainement été imprudent en se prononçant sur des questions techniques", poursuit Floriano Abrahamowicz qui, mettant en avant ses origines juives, assure qu'il est "vraiment impossible pour un catholique d'être antisémite".
Le prêtre italien voit dans cette polémique une manoeuvre "contre le Vatican".
"La critique que l'on peut faire sur la tragédie de l'Holocauste est qu'on lui donne la suprématie par rapport aux autres génocides. Si Mgr Williamson avait nié à la télévision le génocide de 1,2 million d'Arméniens par les Turcs, je ne pense pas que les journaux auraient parlé de ses déclarations de la même manière", a ajouté le prêtre italien.
La branche italienne de la Fraternité Saint Pie X a publié plus tard dans la journée un communiqué pour prendre ses distances avec don Abrahamowicz.
"La Fraternité (...) a déjà clarifié le 27 janvier dans un communiqué officiel, qui s'impose à tous ses membres, sa position concernant la polémique qui a suivi les déclarations de Mgr Williamson sur le massacre des juifs. Réaffirmant le contenu de ce communiqué, la Fraternité réprouve toute parole qui puisse s'en écarter", indique le communiqué cité par l'agence de presse italienne Ansa.
Le supérieur général de la Fraternité, Mgr Bernard Fellay, avait demandé dans ce communiqué il y a deux jours "pardon" au pape et à "tous les hommes de bonne volonté" après les propos de Mgr Williamson, affirmant que les déclarations de ce dernier "ne reflètent en aucun cas la position de notre société" (la Fraternité Saint Pie X, ndlr).
jeudi 29 janvier 2009
Forum catholique : merci yann-vanch
Forum Catholique : Aië, aië ! Nos évéques gaulois font barrage
"En aucun cas, le Concile Vatican II ne sera négociable." par XA (2009-01-28 20:52:39) | |
Communiqué de presse Paris, mercredi 28 janvier 2009 Déclaration du Conseil permanent des évêques de France à propos de la levée de l’excommunication La levée, par le Saint-Siège, de l’excommunication des quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X suscite de nombreuses réactions dans l’opinion catholique et dans la société. La simultanéité de cette annonce avec la révélation des propos de Mgr Williamson, niant le drame de l’extermination des juifs, provoque une réprobation on ne peut plus légitime. Les évêques de France condamnent fermement les paroles inacceptables et scandaleuses de Mgr Williamson. Ils redisent à la communauté juive de France leur engagement indéfectible au dialogue et à l’amitié. Ils rappellent que Benoît XVI ne cesse de signifier son attachement à une relation fructueuse entre juifs et chrétiens. Ils précisent instamment que la levée de l’excommunication n’est pas une réhabilitation. Elle constitue le point de départ d’un long chemin qui supposera un dialogue précis. En aucun cas, le Concile Vatican II ne sera négociable. Aucun groupe ecclésial ne peut se substituer au magistère. Les évêques saluent la volonté du Saint-Père d’aller jusqu’au bout de ce qu’il pouvait faire comme invitation à une réconciliation. Ils sont en communion avec lui dans l’exercice de la vigilance épiscopale. Ils expriment leur soutien et leur reconnaissance aux prêtres, diacres, religieux et laïcs qui composent l’Eglise catholique en France et animent fidèlement les communautés chrétiennes vivantes et proches des hommes de ce temps. Conseil permanent de la Conférence des évêques de France |
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Une interview de Mgr Fellay, dans Libero
Il s'explique. 28/1/2009
Article en italien sur le site de Raffaella.Ma traduction«Grazie al Papa, mi ha tolto la scomunica»Alessandro GnocchiMario Palmaro
Merci au Pape, il a levé mon excommunication---------------
Q - Mgr Bernard Fellay, le 30 juin 1988, vous, avec trois autres prêtres de la Fraternité Saint Pie X, étiez consacré évêque par Mgr Marcel Lefebvre. Cet acte fit de vous et de l'évêque brésilien Antonio De Castro Mayer, qui y avait participé, parmi les premiers excommuniés après le Concile Vatican II. Aujourd'hui, à plus de vingt ans de distance, vous êtes le Supérieur général de la Fraternité, celui qui, dans le langage journalistique expéditif est défini comme « le chef des lefebvristes ». Nous sommes à Menzingen, au coeur de la Suisse profonde, dans la Maison Générale, dehors il y a la neige, on pourrait croire être dans une crèche et ici sur la table il y a le décret du Saint Siège qui révoque cette excommunication. Qu'éprouvez-vous ? R - Joie, satisfaction. Qui ne sont pas des sentiments de quelqu'un qui pense être victorieux. Ce que la Fraternité Saint Pie X a fait depuis sa fondation jusqu'à aujourd'hui, et qu'elle continuera toujours à faire, elle l'a fait et le fera seulement pour le bien de l'Église. Même les consécrations épiscopales de 1988 furent faites dans ce but. Pour le bien de l'Église et pour notre survie. Mgr Lefebvre devait, je répète devait, assurer une continuité. Nous ne sommes rien d'autre qu'une petite chaloupe de sauvetage dans une mer en tempête. Nous avons toujours été au service de l'Église et nous le serons toujours. La révocation de l'excommunication, en même temps que le Motu Proprio du Pape Benoît XVI sur la Messe ancienne, est un signal important, vraiment important, pour notre petite chaloupe. C'est pour cela que je parle de joie et de satisfaction. Q - Où et quand avez-vous appris le décret ? R - Je l'ai su il y a peu de jours à Rome, dans le bureau d'un cardinal, le cardinal Castrillon Hoyos, le président de la Commission Ecclesia Dei. Nous nous sommes embrassés. Ensuite, en premier lieu, j'ai remercié la Sainte Vierge, c'est son cadeau. C'est pour obtenir son intercession qu'ont été rassemblés plus d'un million sept cent mille rosaires, récités par des fidèles qui souhaitaient la révocation de l'excommunication. Q - Qui, au Vatican, a travaillé le plus pour arriver à cette solution ? R - Sûrement le cardinal Hoyos, qui est à la tête de la Commission préposée aux rapports entre le Saint Siège et la Fraternité Saint Pie X. Mais, surtout, le Pape Benoît XVI. Je l'ai compris dès la première audience au cours de laquelle je l'ai rencontré peu après son élection. Tout en nous adressant des reproches, le Saint Père avait un ton doux, vraiment paternel. Q - Dans le décret il est dit que le Saint Père fait confiance à votre engagement « à n'épargner aucun effort pour approfondir, dans les entretiens nécessaires, avec les Autorités du Saint Siège, les questions encore ouvertes ». Qu'est-ce que cela veut dire ? R - Cela veut dire que, comme tous les fils de l'Église, nous sommes invités à discuter des questions que nous considérons comme fondamentales pour la foi et pour la vie de l'Église même. Je crois que cela reconnaît au moins le sérieux de notre position critique sur ces quarante dernières années. Nous ne demandons rien d'autre que de nous expliquer. Le fait que la volonté du Saint Père aille dans cette direction est vraiment de grand réconfort. L'important est qu'on comprenne que, même lorsque nous posons des critiques sévères, nous ne sommes jamais contre l'Église, nous ne sommes jamais contre la papauté. Et comment aurait-on pu le faire ? Ils nous ont souvent accusés d'être des « lefebvristes », mais nous ne sommes pas des « lefebvristes », bien que cela reste pour nous un titre de gloire : nous sommes catholiques. Le premier à ne pas être lefebvriste a été notre fondateur, Mgr Lefebvre. Lorsque cela sera clair, on comprendra mieux nos positions. Il faudra encore du temps, mais je crois que petit à petit, il sera clair que tout ce que nous faisons est oeuvre d'Église.Q - La révocation de l'excommunication est-elle le fruit d'une négociation et d'un accord, ou est-ce un acte unilatéral du Saint Siège ? R - Nous avons demandé plusieurs fois la liberté dans la célébration de la Messe ancienne et la révocation de l'excommunication. Mais ce qui s'est produit maintenant n'est pas le fruit d'une négociation ou d'un accord. C'est un acte gratuit et unilatéral qui montre que Rome nous veut réellement du bien. Un bien vrai. Pendant beaucoup de temps, nous avons eu l'impression que Rome ne voulait pas entrer en discussion. Ensuite, tout a changé et cela nous le devons au Pape. Q - Pourquoi le Pape Benoît XVI a-t-il voulu si fortement cet acte ? Vous rendez-vous compte de l'imbroglio dans lequel il s'est mis avec la révocation de l'excommunication ? R - Oh, oui, et je crois qu'il est bien conscient des réactions les plus diverses et les plus déchaînées. Du reste, à plusieurs reprises, avant et après son élection pontificale, il a parlé de la crise de l'Église en des termes pas du tout ambigus. Lorsque je parlais de sa douceur paternelle, j'entendais parler du fait qu'en lui transparaissait, en même temps, la conscience des temps dans lesquels nous vivons, la ferme volonté d'y porter remède et l'attention à tous ses fils. Tout cela fait que les réactions plus ou moins déchaînées à ses actes peuvent le faire souffrir, mais certainement pas le forcer à changer d'avis. Et c'est là aussi le motif de cette décision. Q - Dans ce cadre, pourrait-on synthétiser cette nouvelle en disant que la Tradition n'est plus excommuniée ? R - Oui, même s'il faudra du temps avant que ce concept devienne monnaie courante dans le monde catholique. Jusqu'à aujourd'hui, dans beaucoup de milieux nous avons été considérés et traités pire que le diable. Tout ce que nous faisions et que nous disions devait être forcément quelque chose de mal. Je ne crois pas la situation puisse changer tout à coup. Mais aujourd'hui il y a un acte du Saint Siège qui nous autorise à dire que la Tradition n'est pas excommunié. Q - Et qu'est-ce qu'on éprouve, lorsqu'on est excommunié ? R - On éprouve de la douleur pour l'utilisation mauvaise et instrumentale d'une marque d'infamie. En ce qui concerne notre situation, par contre, je dois dire que nous ne nous sommes jamais sentis excommuniés, nous ne nous sommes jamais sentis schismatiques. Nous nous sommes toujours considérés comme faisant partie de l'Église et la nouvelle dont nous parlons montre que nous avions raison. Q - A ce point, on se demande pourquoi une telle situation a traîné autant. Et, surtout, de quelle nature sont les questions que le document du Saint Siège et vous mêmes disent qu'ils doivent encore être discutés ? R - Je les résume brièvement. À un certain moment, dans l'Église, nous nous avons vu qu'on prenait une route nouvelle, selon nous une route qui amènerait de grands problèmes. Nous n'avons rien fait d'autre que penser, enseigner et pratiquer ce que l'Église avait toujours fait jusque là : rien plus et de rien que moins. Nous n'avons rien inventé. Nous avons suivi point par point la Tradition. Et, aujourd'hui, la Tradition n'est plus excommuniée.© Copyright Libero, 25 janvier 2009
mercredi 28 janvier 2009
Merci Wallenstein du FC
Dans leur alarme, ils ont dit "tendance". par Wallenstein (2009-01-27 14:20:07) sur le Forum Catholique | |
dans "la Croix" un long article très significatif. On y cite un directeur de séminaire très psycho-social : "Du côté du jeune clergé, cela va renforcer la tendance à chercher dans un passé fantastique et folklorique un moyen de trouver une identité".
Si ce n'était que cela, leur volonté de faire table rase ne s'expliquerait pas. Du coup, il vont, comme futurs néo-conservateurs, changer un peu la forme et leur ascétique "folklore" post-conciliaire, mais pas un iota du fond.
Cordialement. Eusebius
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Il faut confondre par Nemo (2009-01-27 20:27:08) | |
Monsieur Wallenstein, voulez-vous nous faire croire qu'il existe des messes en latin qui ne soient pas le rit traditionnel ? Où ça ? Un vieux fantasme... | ||||||
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Merci Raoul du FC
"Un peu d'air" par Raoul du Forum catholique (2009-01-28 10:18:20)
Quelle belle unanimité!!! Je suis sur que les journalistes sont tourneboulés par ces différents communiqués et que cela va tout changer. Je vois déjà d'ici les gros titres: La FSSPX mérite notre réspect et doit être soutenue contre la bête immonde ("la croix"). A quand une nouvelle excommunication sur critère politique? Un peu d'air!!! Merci de votre compréhension.
Merci Raoul du FC
"J'attends toujours un communiqué de Menzingen" par Raoul du Forum Catholique (2009-01-28 10:44:47)
Pour les propos tenus dans cette vidéo. http://fr.youtube.com/watch?v=sglnKgPpVcc
mardi 27 janvier 2009
Communiqué de Mgr Fellay, Supérieur de la Fraternité Saint Pie X
"Nous avons eu connaissance d’une interview accordée par Monseigneur Richard Williamson, membre de notre Fraternité Saint Pie X, à la télévision suédoise. Dans cette interview, celui-ci s’exprime sur des questions historiques, en particulier sur la question du génocide juif par les national-socialistes.Il est évident qu’un évêque catholique ne peut parler avec une autorité ecclésiastique que sur des questions concernant la foi et la morale. Notre Fraternité ne revendique aucune autorité sur les autres questions. Sa mission est la propagation et la restauration de la doctrine catholique authentique, exposée dans les dogmes de la foi.C’est pour ce motif que nous sommes connus, acceptés et estimés dans le monde entier.C’est avec une grande peine que nous constatons combien la transgression de ce mandat peut porter tort à notre mission. Les affirmations de Mgr Williamson ne reflètent en aucun cas la position de notre société. C’est pourquoi je lui ai interdit, jusqu’à nouvel ordre, toute prise de position publique sur des questions politiques ou historiques.Nous demandons pardon au Souverain Pontife, et à tous les hommes de bonne volonté, pour les conséquences dramatiques d’un tel acte. Bien que nous reconnaissions l’inopportunité de ces propos, nous ne pouvons que constater avec tristesse qu’il atteignent directement notre Fraternité dans le but de discréditer sa mission.Cela nous ne pouvons l’admettre et nous déclarons que nous continuerons de prêcher la doctrine catholique et de dispenser les sacrements de la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ."
Menzingen, le 27 janvier 2009
+ Bernard FellaySupérieur Général
samedi 24 janvier 2009
Le systéme politique américain est fort complexe cher Pat si tu me permets d'y apporter mon analyse
Pat le ouebmestre : "Point à la ligne, et sans (trop de) commentaires (S.V.P...)"
Ju II: Primo, la sagesse populaire recommande de s'abstenir des choses qui nous dépassent ; car qui peut avoir la prétention de savoir ce qui c'est passé dans le bureau ovale ?
Pat le ouebmestre : "mardi 20 janvier 2009
... Ils n'en ont pas parlé ?!"
Ju II : Segondo, si Notre porte parole : Pat le ouebmestre ! (t'en rates pas une !)
Pat le ouebmestre : "Non : nous, on n'a pas parlé de l'investiture de Barak Hussein Obama comme Président du Monde... pardon, de la République des États-Unis d'Amérique du Nord."
Ju II: Tercio, il est bon ton en France et les médias de gauche français s'y invitent activement pour affirmer sur les ondes hertziennes, TV, Web... que la distinction Républicain/Démocrate ressemble à notre Droite/Gauche. C'est faux. Au vu de l'Histoire US et selon Tocqueville les Républicains sont "le parti du peuple WASP (white, anglo-saxon and protestant) en masse avec une âme nationaliste" les Démocrates par contre sont "le parti des minorités : les noirs, les homosexuels, les catholiques hispanics, musulmans, féministes, écologistes et immigrés irlandais et égyptien chrétien.
Pat ouebmenstre : "Si on l'évoque, c'est juste pour souligner la hauteur de vue du discours d'adieu de Bush Junior, qui tranche rudement sur les choix politiques conventionnels et convenus de son successeur.(Cela dit dans avaliser pour autant certaines options stratégiques calamiteuses de Bush, mais ceci est une autre histoire...)"
Ju II : Quatro, il y a un fait patent aux USA celui de la continuité du pouvoir. La notion "d'alternance" qui fut l'idéologie française des années 1986 à 2002 n'a pas cours aux USA. Par exemple : Bush Junior avait l'intention de fermer le camp de Guantanamo hors il eut peur de se désavouer et faire preuve de faiblesse ainsi lorsqu'il rencontra dans le Bureau Ovale son successeur il l'encouragea de décréter la fin de la justice militaire d'exception.
La science politique comparative est fort complexe : des données politiques, sociologique, juridique, geographique, sociale, culturelle sont à prendre en compte.
vendredi 23 janvier 2009
Levée de l'excommunication des Evêques traditionalistes
Aujourd'hui, Benoît XVI annule l'excommunication prononcée par Jean-Paul II contre Mgr Lefebvre et les évêques traditionalistes.
Le Figaro, AFP, 22/01/2009 :
"Le pape Benoît XVI a décidé d'annuler l'excommunication prononcée en 1988 par Jean Paul II contre les évêques intégristes adeptes de Mgr Marcel Lefebvre, affirme aujourd'hui le quotidien italien Il Giornale.
Cette mesure de Benoît XVI fait suite à de précédents gestes du pape allemand pour mettre fin au schisme intégriste, avec notamment la réhabilitation en juillet 2007 de la Messe tridentine en latin abandonnée après le concile Vatican II (1962-65).
En juin 2008, le Vatican a aussi renoncé à exiger explicitement des adeptes de Mgr Lefebvre, regroupés dans la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) dirigée par Mgr Fellay, la reconnaissance du concile Vatican II (liberté religieuse et ouverture à la société). "
(Noter le vocabulaire partial et aigri de la dépêche AFP et de la grosse presse, parlant des évêques intégristes, adeptes de Mgr Lefebvre...)
Rappelons que fin août 2005, le pape Benoît XVI, tout juste élu, avait reçu Mgr Fellay à Castelgondolfo : il avait ainsi lancé un signal fort non seulement aux traditionalistes, mais à l’ensemble des évêques, français notamment, pour signifier qu’il conduirait son projet de réunification du catholicisme jusqu’au bout; ce que son prédécesseur avait tenté plusieurs fois sur la fin de son pontificat, mais qu’il n’avait pu mener à bien en raison de la maladie.
Cette mesure fait suite à d’autres tentatives de rapprochement engagées par Benoît XVI : notamment la réhabilitation en juillet 2007 de la Messe tridentine abandonnée par Vatican II, XXIème Concile œcuménique [càd. mondial, par opposition à un concile régional].
Précisons qu’en juin 2008, Benoît XVI a aussi renoncé à exiger des fidèles de la Fraternité Saint-Pie X la reconnaissance de ce Concile, qui abordait, entre autres, la question de la liberté religieuse et celle d’une Église ouverte au monde ; deux questions sur lesquelles la Tradition n’était pas disposée à lâcher prise, les considérant comme des dérives voire des hérésies.
Parallèlement, le cardinal Castrillon de Hoyos, président de la Commission Ecclesia Dei, chargé du dossier, avait écrit à Mgr Fellay en lui posant 5 conditions en vue de la pleine réintégration de la Fraternité. Il avait demandé en priorité aux évêques d’éviter toute intervention publique qui ne respecte pas la personne du Saint-Père et qui serait négative pour la charité ecclésiale, mais aussi d’éviter la prétention d’un magistère supérieur au Saint-Père et ne pas proposer la Fraternité en contre position à l’Eglise. On remarquera que ces propositions ne demandaient pas davantage aux évêques de la Fraternité de reconnaître le concile [pastoral, et non pas dogmatique] Vatican II...
Pour l'avenir, on pense que la Fraternité St Pie X pourrait être érigée en prélature personnelle du pape, à l’instar de celle de l’Opus Dei. Mais, à son habitude, le pape Benoît XVI prendra le temps qui lui conviendra avant de trancher !
Le décret concernant la décision de levée des excommunications, déjà signé semble-t-il, sera probablement officialisée le 24 janvier prochain, pour la clôture de la Semaine de l'unité des Chrétiens.
Est-ce une simple coïncidence ?... Le 25 janvier 1959, il y a 50 ans tout juste, le pape Jean XXIII appelait à la convocation d’un concile œcuménique : ce sera le concile Vatican II... Le choix de cette date par Benoît XVI a plus qu'une valeur symbolique pour les catholiques de conviction !
Action / réaction
Mesdemoiselles, messieurs,
Je vous présente "mon" blogue qui prend le contre-pied de celui de Ju II. En effet, ce dernier est le disciple du relativisme religieux. Pour lui, anciennement connu sous la dénomination "Joseph-Césarion" qui sous ce pseudo a provoqué une crise au sein du blogue de la juv' tout le long des années 2007 à sept 2008, ainsi qu'une crise marginale d'oct. 2007 à avril 2008 sur le Forum catholique où il a été condamné à l'ostracisme ; sa doctrine est celle selon laquelle Islam/Christianisme voire Vatican II/ Messe St Pie V mènent au Salut.
Je m'oppose à tout relativisme religieux et à tout dialogue entre catholiques. Il n'y a qu'Une Foi, Un Chemin et Une Vérité : N.S.J.C.
Mon blogue est : http://stjeanboscodestehonorine.blogspot.com/
Ordination épiscopale de Mgr Y. LE SAUX au Mans
Vendredi 21 novembre, le Pape Benoit XVI a nommé Monseigneur Yves LE SAUX comme nouvel évêque du Mans. Il succède à Mgr Jacques Faivre, qui était en poste depuis 1997. Dans la lignée de son prédécesseur, Mgr Le Saux passe pour n'être pas très hostile à l'expression du rite traditionnel...
Ouverture des portes de la cathédrale à 14 h. Entrée du public par les portes du parvis et du porche royal.
Retransmission de la célébration :En direct sur un écran géant place du Cardinal Grente.
En direct sur RCF Le Mans (101,2 M.F.) .
En direct audio sur internet sur: www.rcf-lemans.com
Études
Après des études secondaires au lycée Sainte Jeanne d’Arc de Pontivy, Mgr Yves Le Saux a suivi une formation supérieure à l’Institut d’Études Théologiques (IET) de Bruxelles de 1980 à 1986. Il est titulaire d’un baccalauréat en théologie. Mgr Yves Le Saux a été ordonné prêtre le 22 juin 1986 pour le diocèse d’Autun.
Ministères
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1986-1992
Aumônier de l’École Internationale de Formation à l’Évangélisation (EIFE) de Paray-le-Monial
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1992-1994
Adjoint au Supérieur des Chapelains et Recteur de Paray-le-Monial.
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1994-1997
Supérieur des Chapelains et Recteur des Sanctuaires de Paray-le-Monial.
Délégué épiscopal pour la pastorale de la famille dans le diocèse d’Autun
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1997-2002
Responsable de l’année propédeutique Saint-Joseph à Namur (Belgique) pour la Communauté de l’Emmanuel
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Depuis 2002
Responsable des prêtres, diacres et séminaristes de la Communauté de l’Emmanuel, basé à Paris.
N.B. : Le diocèse du Mans a été érigé canoniquement au Ve siècle.
mardi 20 janvier 2009
... Ils n'en ont pas parlé ?!
Non : nous, on n'a pas parlé de l'investiture de Barak Hussein Obama comme Président du Monde... pardon, de la République des États-Unis d'Amérique du Nord. D'abord parce que ça ne nous (la Juve...) concerne en rien, puis parce qu'on ne fait pas ici de politique, et qu'on s'intéresse encore moins à la politique spectacle.
Si on l'évoque, c'est juste pour souligner la hauteur de vue du discours d'adieu de Bush Junior, qui tranche rudement sur les choix politiques conventionnels et convenus de son successeur.
(Cela dit dans avaliser pour autant certaines options stratégiques calamiteuses de Bush, mais ceci est une autre histoire...)
Point à la ligne, et sans (trop de) commentaires (S.V.P...)
jeudi 15 janvier 2009
Staline vient de mourir (alléluia !!...), et bien sûr il descend directement aux Enfers...
Quelque temps plus tard, Saint Pierre revient du Purgatoire, d'où il a retiré quelques âmes en peine. Arrivé devant la porte du Paradis, quelle n'est pas sa surprise d'y découvrir deux démons, plutôt mal en point, qui paraissent attendre...
- Mais... que diable faites-vous à rôder par ici, vous autres ?!...
- Ah, grand Saint Pierre, ne m'en parlez pas ! répond l'un. Vous savez que Staline est arrivé en Enfer depuis peu ?... Eh bien, il n'a pas tardé à y établir la dictature !
- Alors, poursuit le second, on vient réclamer l'asile politique...
lundi 5 janvier 2009
Le Mans sous la neige...
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