dimanche 28 décembre 2008

4 janvier : SAINTE GENEVIÈVE 2009 !



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À Paris, le dimanche 4 janvier 2009, à 18h, marche aux flambeaux de Notre-Dame à Saint-Étienne-du-Mont, en l'honneur de Sainte Geneviève, patronne de la capitale.

Comme chaque année depuis 2005, grâce à l’association Paris Fierté, les Parisiens célèbrent leur histoire en honorant sa Sainte (dont le tombeau est à l’église Saint-Étienne-du-Mont).

En 451, alors que les Huns assiègent Paris, cette religieuse fut la seule à oser se lever pour défendre la ville et ses habitants contre la menace barbare. Ses armes ? le courage et la prière. Elle réussit à convaincre les habitants de l’ancienne cité de ne pas ouvrir les portes de la ville, et les Huns rebroussèrent chemin.

1500 ans plus tard, le peuple de la capitale, oubliant entre Paris-Plage et Nuit Blanche l’héritage reçu , n’a guère l’occasion de se souvenir de son histoire, de son patrimoine et du courage de ses aïeux, sans qui la cité n’aurait pas survécu. Cette procession est donc l'occasion de rendre hommage à l’héroïne de Lutèce et perpétuer sa mémoire, afin de mettre en lumière cet exemple de combativité et de souci du bien commun.

Parce que sans passé, il n’y a pas d’avenir; parce qu’un peuple vit aussi de la mémoire de ses ancêtres, une jeune génération se lève, consciente de son identité et de ses racines, voulant servir les siens et la cité avec abnégation.


Contemporaine de Clovis et de saint Remi, Geneviève naît en 422 à Nanterre. À l'âge de sept ans, elle y rencontre Germain, évêque d'Auxerre, et Loup, évêque de Troyes, qui y faisaient halte lors d'un voyage commun. La fillette étant en prière dans l'église, Germain prophétise, devant les parents de Geneviève, le destin exceptionnel de l'enfant. Lorsque sa mère est frappée de cécité pour avoir donné un soufflet à Geneviève, celle-ci la guérit avec de l'eau qu'elle a bénie.

Ayant promis à Germain de se consacrer au Christ, Geneviève reçoit le voile à quinze ans (il n'existait pas alors de monastère pour les femmes consacrées : elles continuaient à vivre dans le monde, simplement distinguées par leur voile). À la mort de ses parents, Geneviève vient habiter à Paris chez sa marraine. Elle vit dans le silence, la prière et la mortification, ne se nourrissant que deux fois par semaine. Elle est aussi favorisée de grâces extraordinaires, lisant dans les consciences, et guérissant les corps au nom du Christ par des onctions d'huile.

Geneviève fait construire la première basilique de Saint-Denis. Une nuit, elle visite le chantier avec ses compagnes, quand le vent éteint le cierge qui éclairait leur chemin; Geneviève prend le cierge, qui se rallume aussitôt, et sa flamme résiste à toutes les bourrasques.

En 451, Attila franchit le Rhin et envahit la Gaule. Les Parisiens prennent peur et veulent fuir. Geneviève les convainc de demeurer dans la ville. Elle rassemble les femmes dans l'église-baptistère près de Notre-Dame, et leur demande de supplier le Ciel d'épargner la ville. C'est ce qui se produit: abandonnant la route de Paris, les Huns se dirigent vers Orléans, qu'ils assiègent. Pressés par les armées du général romain Aetius, ils se replient vers le nord, et sont définitivement vaincus aux Champs Catalauniques. Plus tard, lorsque les Francs assiègent Paris, Geneviève sauve cette fois la ville de la famine, en organisant une expédition ingénieuse au moyen de bateaux qui, par la Seine, vont chercher le ravitaillement jusqu'à Troyes. Sa réputation se répand jusqu'en Syrie, où Saint Syméon le Stylite se recommande à ses prières. Clovis et Clotilde lui voueront une grande vénération.

Geneviève meurt en 512, à près de 90 ans. Elle sera enterrée auprès du roi dans l'église des Saints-Apôtres que sainte Clotilde avait fait construire, et qui prendra dès le VIIe siècle le nom de Sainte-Geneviève.

À partir du XIIe siècle, la châsse contenant ses reliques est portée en procession à travers Paris. Des miracles ont lieu sur son passage, en particulier lors du mal des ardents. Ses reliques sont brûlées par les révolutionnaires en 1793, mais son tombeau vide, transporté à Saint-Étienne-du-Mont, continue d'être vénéré.

Elle est aussi la Sainte Patronne des Policiers, des Gendarmes, des tapissiers et des fabricants de cierges. Elle est généralement invoquée contre les fièvres.


Représentation :
Jusqu'au XVIe siècle, Geneviève est vêtue d'une robe de jeune fille noble, plus rarement de religieuse : elle tient à la main un cierge qu'un démon essaie d'éteindre, mais qu'un ange tient allumé (Belles Heures du duc de Berry, 1407-1408, New York, Cloisters). Dans une autre scène, elle rend la vue à sa mère.


Invocation au Saint-Esprit :

Sainte Geneviève, tu n'étais qu'une enfant quand survint ta rencontre avec Saint Germain, évêque d'Auxerre. Inspiré par le Saint-Esprit, Saint Germain annonça que Dieu te confierait une importante mission au service de ton peuple. Plus tard, alors que tu menais une vie de prière et d'offrande comme jeune fille consacrée, Saint Germain ouvrit les yeux aux Parisiens qui s'étaient détournés de toi en grand nombre. Par ton charisme prophétique, tu avais en effet dévoilé les méfaits et les vilenies des pervers et des orgueilleux. Intercède auprès du Seigneur qu'il nous donne de saints évêques et prêtres, qui soient de bons bergers pour le peuple chrétien, et des lumières dans le monde païen sombre qui nous entoure. Intercède aussi pour moi, bienheureuse patronne de Paris, demande au Seigneur d'exaucer l'intention de cette neuvaine. Je renouvelle ma promesse d'être désormais plus fervent et assidu dans ma prière. Je veux progresser sur mon chemin de sainteté et œuvrer, par l'exemple et l'action, à la diffusion de l'Évangile autour de moi. Amen.
(Neuvaine à Sainte Geneviève.)

jeudi 25 décembre 2008

La crèche de Juventas Christi

Juventas Christi vous offre, pour célébrer dignement Noël, une crèche (virtuelle... et animée !), que vous pourrez admirer (si, si...) sur notre site ouaibe.

Elle restera visible jusqu'à fin janvier.

vendredi 19 décembre 2008

Je dors, mais mon coeur veille !...

Si, ces derniers temps, à certains yeux malicieux ou malintentionnés, la Juve a pu paraître assez peu sarkoziesque, c'est à dire hyperactive, c'est qu'elle a dû, euh... comment dit-on ?... ah oui, travailler ses fondamentaux... se ressourcer, quoi.
Ces vacances de Noël, bienvenues pour tous, vont permettre de faire le point, pour ensuite larguer les voiles vers de nouvelles Aventures, où la joie et la bonne humeur seront plus que jamais au rendez-vous !

Alors, saint et joyeux Noël à tous ! et bonne et heureuse année 2009...

P.S.: La modération des commentaires est suspendue pendant les vacances... mais n'hésitez pas à vous manifester, ils apparaîtront dès la rentrée !

mercredi 17 décembre 2008

Demandez l'Huma...

L'Humanité, mercredi 17 décembre 2008 :
Si même l'Huma le dit...

PS: Et on va dire qu'y a de la censure sur ce blogue !!...

mercredi 10 décembre 2008

Noël au Carnet de Bord

Les éditions DELAHAYE vous offrent, pour Noël, un superbe cadeau :


Prince Eric - Le Film (Album)

26,00 EUR


90 DESSINS INÉDITS de PIERRE JOUBERT réalisés pour le film fixe : LE PRINCE ERIC.

Commentaire de l'Editeur :

"Ce que vous allez voir, ce sont les images exceptionnelles d'un film tout aussi inédit. Un film tourné par Pierre Joubert et mis en scène par Serge Dalens. Ce film est tiré d'un livre et celui-ci né d'une rencontre... Cela se passait au début des années Trente qui allaient si mal finir; l'un et l'autre avaient 22 ou 23 ans. Cette rencontre est la clé. Sans elle, on ne comprend rien à l'extraordinaire succès auquel ils vont ainsi donner naissance. Car les deux héros, Éric le blond et Christian le brun, ne prennent leur existence qu'à travers le récit imaginé par le premier et le trait tracé par le second. Tandis que Dalens raconte une aventure à épisodes, Joubert donne vie aux personnages à l'encre de Chine puis en couleur... L'enchaînement des images et la construction des dialogues dévoilent, sans sous-titres ni voix off, la vérité des personnages. Et le lecteur se prend à rêver de pouvoir être aussi dans leur peau. Le prince Eric, c'est la jeunesse, puis la nostalgie de la jeunesse... J'étais déjà à la recherche des secrets de l'incroyable succès, du mythe même de cet Eric venu du Nord, avec son cœur et ce panache à vrai dire si français. Il incarnait l'insolence de son âge à l'égard de la prudence raisonneuse autant qu'un mépris certain pour les cyniques et les jaloux. " Ainsi s'exprime François d'Orcival dans la préface de ce livre qui révèle, pour la première fois, des images jusqu'ici inconnues du plus célèbre des romans Signe de Piste. Non pas quelques images, mais tout un film muet, avec son langage et ses codes intuitivement créés par Pierre Joubert. Muet ? Non, bien sûr, puisque l'oeil écoute...

Album broché avec rabats, format 21 x 27 cm, 80 p. sur Couché semi mat Luxe. Photogravure laser.

Disponible à la vente et livré à réception de la marchandise au service expédition, soit à partir du 20 décembre (date annoncée par le transporteur).


Le même éditeur dispose encore d'anciens Signe de Piste ou collections dérivées, comme par exemple :

Le Seigneur d'Arangua (coll. Coureurs d'Aventure n°4)11,50 EUR

Au cœur de l'Etat de Matto-Grosso, au Brésil, dans une nature prodigieuse et insolite, amicale et terrifiante, le jeune Philippe vit à la manière de Mowgli dans la jungle. Mais il est aux yeux de tous le Seigneur d'Arangua, le SENORZINHO … et si sa tête est de bois, sa volonté de fer, s'il joue du pistolet, du couteau, du lasso, dompte les chevaux sauvages mieux qu'un VAQUEIRO, son coeur est fort et pur. Dans l'ambiance frelatée du Carnaval Brésilien et après quelques rudes explications avec son père et son ami Jean-Louis, laissera-t-il l'adolescent généreux - qui vole ou secours des Caboclos blessés, des gosses tyrannisés, des lépreux lapidés par leur clan, des vieillards abandonnés dans les villages - l'emporter sur le jeune sauvage assoiffé d'aventures, dont une maladroite éducation a failli faire un inutile et un révolté ?
Auteur : J de Cunha
Illustrateur : Pierre Joubert