samedi 1 mars 2008

Les arrivées à l'improviste

"Le lundi 1er mars, les gens arrivent à la grotte autour de minuit. L'ambiance est recueillie. La prière s'improvise. Cela fait une foule de 1500 personnes. (...) Et, au dernier moment, la soutane d'un prêtre. Il n'est pas de Lourdes. Il s'appelle l'abbé Désirat. Il est myope. Il ignorait que l'abbé Peyramale avait interdit au clergé d'aller à la grotte. Son arrivée fait sensation. On lui fait place. Il est confus de se trouvé au premier rang. De ses yeux grossissants comme des loupes, il voit Bernadette en extase. Il en a gardé un souvenir ineffaçable.
Le sourire dépasse toute expression. (...)
(...)
Respect, silence, recueillement, régnaient partout. Oh ! qu'il faisait bon là ! Je me croyais au vestibule du paradis.

Premier Miracle
En pleine nuit, Catherine Lapatie, dite Chouat, part pour Lourdes. Elle est dans l'attente d'un heureux événement. Elle traîne avec elle ses deux plus jeunes enfants. La grotte est à 7 km. Une impulsion irraisonnée l'a mise en route, comme du fond d'un abîme. (...) Et Catherine ne peut plus ni filer, ni tricoter, ni rien faire de bon. C'est la ruine.
Elle assiste à l'apparition (...) puis grimpe jusqu'au fond de la grotte, à la source du ruisselet qui coule maintenant jusqu'au Gave. Elle y plonge la main. Une grande douceur l'envahit. Les doigts repliés ont soudain retrouvé leur souplesse...
(...)
Sainte Vierge qui venez de me guérir, laissez-moi rentrer chez moi !
(...) du retour à Loubajac.
Dés l'arrivée, son enfant vient au monde sans aide, et presque sans douleur. La sage-femme, alertée en hâte, n'arrivera qu'au premier cri du nouveau-né : c'est un garçon, Jean-Baptiste. Il deviendra prêtre."

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