jeudi 22 mars 2012

Invitation au Baptême des Cloches du Prieuré de Couloutre

Monsieur l'Abbé Bruno Schaeffer
fondateur du  Prieuré Notre-Dame de la Sainte Espérance de Couloutre


convie tous ceux qui de près ou de loin ont un lien avec Couloutre
à l'occasion du Baptême des cloches de la Chapelle du Prieuré,
 le samedi 16 juin 2012, à 10h
par Monseigneur de Galarreta.


La cérémonie sera suivie d'une Messe puis d'un buffet.

Merci de donner une réponse avant le 3 juin pour les préparatifs culinaires (en précisant le nombre et l'âge de vos enfants) à l'adresse suivante juventas_christi@yahoo.fr

Historique

Après de nombreux soucis de santé, Monsieur l'Abbé Schaeffer s'est déchargé du Prieuré de Notre Dame de le Sainte Espérance.  L'Abbé continue d'habiter la ferme, et a donné le Prieuré à la Fraternité Saint Pie X, l'aumônier actuel étant l'Abbé Nicolas Pinaud.
Depuis la rentrée de septembre 2011, l'Abbé a cédé le château aux Dominicaines de Fanjeaux, qui y tiennent une école.
Aussi ne prévoyez pas de loger sur place car cela ne sera pas possible.

Nous vous attendons nombreux ! L'Abbé compte beaucoup sur la présence de chacun...
Cet événement annonce en quelque sorte l'accomplissement de son oeuvre après de nombreuses années de labeur.


Ci-dessous vous trouverez un document expliquant le baptême des cloches.
> Merci de répondre à cette adresse de courriel :
et de faire passer!

Baptême de Cloches


Baptême de cloche



Jusqu’au VIIIe siècle, on se contentait de « purifier » le métal, souvent lors de la coulée, afin d’en écarter les mauvais esprits et les démons. La cérémonie était assez succincte et brève. Elle manquait sûrement de faste dans une chrétienté en pleine ascension. On décida donc d’adopter d’autres usages, plus proches de ceux qui étaient mis en œuvre pour une église. Le prêtre bénissait alors la cloche, la frottait d’huile et faisait brûler de l’encens.

Ce n’est qu’au XIe et XIIe siècles que la cérémonie s’étoffa. On peut vraiment dire qu’à cette époque, il s’agissait d’un baptême, bien qu’en réalité il ne s’agisse que d’une bénédiction. Les cloches – comme plus tard les géants du Nord ou de Belgique – étaient assimilées à des personnes. Dans l’inconscient collectif, il s’agissait bien de membres de la communauté qui agissaient comme des « rassembleurs », des demi-dieux en quelque sorte. A ce titre, les cloches se voyaient attribuer un prénom, un parrain et une marraine, un vrai baptême à l’image des humains et même un acte dressé dans les registres paroissiaux en bonne et due forme. Le mimétisme est à tel point complet que les cloches étaient « habillées » de linges blancs, et c’est encore le cas aujourd’hui.

Un ouvrage de l’abbé Dubois, curé de Saint Benoît-Labre, daté de 1920 et intitulé « Cérémonial de la bénédiction des cloches », nous éclaire sur le déroulement de la cérémonie. En voici quelques extraits :

Déroulement de la cérémonie :

La bénédiction des cloches est réservée à l'évêque, mais celui-ci peut déléguer un simple prêtre. Pour la bénédiction, on suspend les cloches sur une charpente provisoire, le bord à environ un mètre du sol et de manière à ce qu'on puisse aller tout autour et les toucher à l'intérieur et à l'extérieur.

On se rend processionnellement au lieu de la bénédiction.

L'officiant se lève ensuite et fait « l'exorcisme » des cloches, en les bénissant avec le sel et l'eau. Il lave ensuite chaque cloche avec l'eau bénite puis les essuie.