mardi 1 décembre 2009

Nous sommes tous des Suisses allemands...


Le vaillant petit peuple suisse sait toujours défendre ses libertés dès qu'on les menace. Il vient encore d'en administrer une preuve en forme de claque à la bien-pensance (ou... pAnsance ?...) locale, européenne et mondiale. Loin de se laisser sidérer par les oukases des oligarchies politiques, médiatiques, économiques et -hélas !- religieuses (jamais en retard d'une génuflexion devant l'islam - encore un funeste héritage de Vatican II !), les Suisses ont dit énergiquement NON - NEIN - NO à la construction de nouveaux minarets islamiques sur le territoire de la Confédération. Un succès obtenu avec 57,5 % des votants, la quasi-totalité des cantons favorables, et une participation exceptionnellement élevée (55 %) pour ce type de votation d'initiative populaire, fréquente en Suisse.
Ce résultat sans appel [en France, le président n'est le plus souvent élu que par une marge de quelques %, et personne ne discute le résultat] marque peut-être le début d'une vaste réaction en chaîne des peuples européens, à qui leurs pseudo-élites prétendent infliger toujours davantage de présence islamiste.
En Suisse, ceux-ci sont allés trop loin : ils ont revendiqué -et, bien sûr, obtenu- un minaret (bleu) polluant le paysage, patiemment façonné par les siècles, d'un petit village traditionnel de la Suisse alémanique, Wangen bei Olten (près de Soleure) où vivaient en harmonie catholiques et protestants, avant que s'infiltre une mosquée entre l'église et le temple. Au départ, une première votation au niveau local avait vu son résultat rejeté par l'Administration politique; des habitants de la localité avaient décidé de porter l'affaire devant la Cour Suprême suisse, qui les avait déboutés  (11 juillet 2007)...
Significativement, les électeurs des quatre cantons fondateurs (les plus anciens donc) ont voté à plus des deux tiers en faveur du référendum, c'est-à-dire pour le non aux minarets.
Les Suisses ont ainsi voulu marquer un coup d'arrêt aux  accommodements raisonnables avec l’islam; ils  ont sous les yeux les mauvais exemples allemands, britanniques et français : et ils n’en veulent pas ! Car l'islam ainsi accommodé, à la sauce québécoise, commence par solliciter des lieux de culte, puis demande des mosquées, puis revendique des mosquées avec minarets; peur de n'en jamais faire assez, les édiles coAllahbos, courbant chaque jour un peu plus l'échine, vont même bientôt, en Belgique, accepter de laisser beugler le muezzin, histoire sans doute de bien démontrer qui commande désormais ! l'islam insinue le voile, puis tente d'imposer la burqa ; après les repas hallal, il finit par exiger l’interdiction du cochon dans les cantines... La pratique démontre ainsi le caractère déraisonnable de semblables accommodements.
Il faut voir maintenant les oligarques, ultra-minoritaires (une pincée de ver(t)s par-ci, une vingtaine d'intellos par là), s'agiter furieusement en tous sens, comme une colonie de cloportes recevant une bonne douche d'acide démocratique...



Que méditent ce résultat les maires français atteints de dhimmitude précoce qui favorisent l'implantation à tout va de grandes mosquées à travers l'hexagone...
Rappelons encore que l'islam n'exige pas de lieu de culte : pour cette religion, qui est de fait un système totalitaire (càd. englobant tous les aspects de la société, y compris la sphère politique), la construction d'une mosquée marque la conquête d'une terre, et le minaret en est l'arrogant symbole : Les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos cimeterres, citait déjà en 1997 M. Erdogan, l'actuel premier ministre turc, alors maire d'Istamboul (celui-là même que les susdites élites voudraient tant voir rejoindre au plus tôt le machin européen...)

Que pense des rapports entre la France et l'islam un grand personnage qui le connaissait de près, jusqu'à en perdre la vie : le Bienheureux Charles de Foucauld (béatifié par par le pape Benoît XVI, le 13 novembre 2005) ? Voici de large extraits d'une lettre qu'il a adressée à l'académicien français René Bazin :

"Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?"

par Charles de Foucauld

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 Lettre parue dans le Bulletin du Bureau catholique de presse, n° 5, octobre 1917.

(reproduite sur le site de la Fondation de service politique, à l’occasion de la béatification du Père de Foucauld)
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JESUS CARITAS,
Tamanrasset, par Insalah, via Biskra, Algérie, 29 juillet 1916.


Monsieur,
[...] Je pourrais, m'écrivez-vous, vous dire utilement la vie du missionnaire parmi les populations musulmanes, mon sentiment sur ce qu'on peut attendre d'une politique qui ne cherche pas à convertir les musulmans par l'exemple et par l'éducation et qui par conséquent maintient le mahométisme [...]


Vie du missionnaire parmi les populations musulmanes
(...) Les missionnaires isolés comme moi sont fort rares. Leur rôle est de préparer la voie, en sorte que les missions qui les remplaceront trouvent une population amie et confiante, des âmes quelque peu préparées au christianisme, et, si faire se peut, quelques chrétiens. (...) Il faut nous faire accepter des musulmans, devenir pour eux l'ami sûr, à qui on va quand on est dans le doute ou la peine, sur l'affection, la sagesse et la justice duquel on compte absolument. Ce n'est que quand on est arrivé là qu'on peut arriver à faire du bien à leurs âmes. Inspirer une confiance absolue en notre véracité, en la droiture de notre caractère, et en notre instruction supérieure, donner une idée de notre religion par notre bonté et nos vertus, être en relations affectueuses avec autant d'âmes qu'on le peut, musulmanes ou chrétiennes, indigènes ou françaises, c'est notre premier devoir : ce n'est qu'après l'avoir bien rempli, assez longtemps, qu'on peut faire du bien. Ma vie consiste donc à être le plus possible en relation avec ce qui m'entoure et à rendre tous les services que je peux. À mesure que l'intimité s'établit, je parle, toujours ou presque toujours en tête à tête, du bon Dieu, brièvement, donnant à chacun ce qu'il peut porter, fuite du péché, acte d'amour parfait, acte de contrition parfaite, les deux grands commandements de l'amour de Dieu et du prochain, examen de conscience, méditation des fins dernières, à la vue de la créature penser à Dieu, etc., donnant à chacun selon ses forces et avançant lentement, prudemment. Il y a fort peu de missionnaires isolés faisant cet office de défricheur ; je voudrais qu'il y en eût beaucoup : tout curé d'Algérie, de Tunisie ou du Maroc, tout aumônier militaire, tout pieux catholique laïc (à l'exemple de Priscille et d'Aquila), pourrait l'être. Le gouvernement interdit au clergé séculier de faire de la propagande anti-musulmane ; mais il s'agit de propagande ouverte et plus ou moins bruyante : les relations amicales avec beaucoup d'indigènes, tendant à amener lentement, doucement, silencieusement, les musulmans à se rapprocher des chrétiens devenus leurs amis, ne peuvent être interdites par personne. Tout curé de nos colonies, pourrait s'efforcer de former beaucoup de ses paroissiens et paroissiennes à être des Priscille et des Aquila. Il y a toute une propagande tendre et discrète à faire auprès des indigènes infidèles, propagande qui veut avant tout de la bonté, de l'amour et de la prudence, comme quand nous voulons ramener à Dieu un parent qui a perdu la foi...
[...] Quelle belle mission pour nos cadets de France, d'aller coloniser dans les territoires africains de la mère patrie, non pour s'y enrichir, mais pour y faire aimer la France, y rendre les âmes françaises et surtout leur procurer le salut éternel, étant avant tout des Priscille et des Aquila !


Comment franciser les peuples de notre empire africain
Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l'Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l'esprit ni le cœur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l'étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d'autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts [...] Le sentiment national ou barbaresque s'exaltera dans l'élite instruite : quand elle en trouvera l'occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l'islam comme d'un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant.
L'empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d'habitants ; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d'habitants rompus au maniement de nos armes, dont l'élite aura reçu l'instruction dans nos écoles. Si nous n'avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu'ils deviennent Français est qu'ils deviennent chrétiens.
Il ne s'agit pas de les convertir en un jour ni par force, mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, œuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.
Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D'une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s'y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l'un, celui du Medhi, il n'y en a pas : tout musulman (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi) croit qu'à l'approche du jugement dernier le Medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l'islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s'il est soumis à une nation non musulmane, c'est une épreuve passagère ; sa foi l'assure qu'il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l'engage à subir avec calme son épreuve ; "l'oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s'il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération", disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu'aux Allemands, parce qu'ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d'honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles, mais, d'une façon générale, sauf exception, tant qu'ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Medhi, en lequel ils soumettront la France.
De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d'un peuple étranger qu'on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d'apostasie, un renoncement à la foi du Medhi...


Les Kabyles
Comme vous, je désire ardemment que la France reste aux Français, et que notre race reste pure. Pourtant je me réjouis de voir beaucoup de Kabyles travailler en France ; cela semble peu dangereux pour notre race, car la presque totalité des Kabyles, amoureux de leur pays, ne veulent que faire un pécule et regagner leurs montagnes.
Si le contact de bons chrétiens établis en Kabylie est propre à convertir et à franciser les Kabyles, combien plus la vie prolongée au milieu des chrétiens de France est-elle capable de produire cet effet !
(...) Si la race berbère nous a donné sainte Monique et en partie saint Augustin, voilà qui est bien rassurant. N'empêche que les Kabyles ne sont pas aujourd'hui ce qu'étaient leurs ancêtres du IVe siècle : leurs hommes ne sont pas ce que nous voulons pour nos filles ; leurs filles ne sont pas capables de faire les bonnes mères de famille que nous voulons.
Pour que les Kabyles deviennent français, il faudra pourtant que des mariages deviennent possibles entre eux et nous : le christianisme seul, en donnant même éducation, mêmes principes, en cherchant à inspirer mêmes sentiments, arrivera, avec le temps, à combler en partie l'abîme qui existe maintenant.
En me recommandant fraternellement à vos prières, ainsi que nos Touaregs,etc.
Votre humble serviteur dans le Cœur de Jésus,

Charles de Foucauld


  Evocation du martyre du Père de Foucauld à Riaumont

 On peut encore citer sur le sujet des mosquées un article écrit par un homme politique français de l'entre-deux-guerres, Charles Morace, après l'inauguration en grande pompe (républicaine) de la grande mosquée de Paris : texte remarquablement prémonitoire !!


13 juillet 1926 : Inauguration de la grande mosquée de Paris

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Quelques rues du centre de Paris sont égayées par les très belles robes de nos visiteurs marocains. Il y en a de vertes, il y en a de toutes les nuances. Certains de ces majestueux enfants du désert apparaîtraient "vêtus de probité candide et de lin blanc" si leur visage basané et presque noir ne faisait songer au barbouillage infernal. Que leurs consciences soient couleur de robe ou couleur de peau, leurs costumes restent enviables. [...] Toute cette couleur dûment reconnue, il n'est pas moins vrai que nous sommes probablement en train de faire une grosse sottise. Cette mosquée en plein Paris ne me dit rien de bon. II n'y a peut-être pas de réveil de l'Islam, auquel cas tout ce que je dis ne tient pas et tout ce que l'on fait se trouve être aussi la plus vaine des choses. Mais, s'il y a un réveil de l'Islam, et je ne crois pas que l'on en puisse douter, un trophée de la foi coranique sur cette colline Sainte-Geneviève où tous les plus grands docteurs de la chrétienté enseignèrent contre l'Islam représente plus qu'une offense à notre passé : une menace pour notre avenir.

On pouvait accorder à l'Islam, chez lui, toutes les garanties et tous les respects. Bonaparte pouvait se déchausser dans la mosquée, et le maréchal Lyautey user des plus éloquentes figures pour affirmer la fraternité de tous les croyants : c'étaient choses lointaines, affaires d'Afrique ou d'Asie. Mais en France, chez les Protecteurs et chez les Vainqueurs, du simple point de vue politique, la construction officielle de la mosquée et surtout son inauguration en grande pompe républicaine, exprime quelque chose qui ressemble à une pénétration de notre pays et à sa prise de possession par nos sujets ou nos protégés. Ceux-ci la tiendront immanquablement pour un obscur aveu de faiblesse. Quelqu'un me disait hier :

- Qui colonise désormais ? Qui est colonisé ? Eux ou nous ?

J'aperçois, de ci de là, tel sourire supérieur. J'entends, je lis telles déclarations sur l'égalité des cultes et des races. On sera sage de ne pas les laisser propager, trop loin d'ici, par des hauts-parleurs trop puissants. Le conquérant trop attentif à la foi du conquis est un conquérant qui ne dure guère.

Nous venons de transgresser les justes bornes de la tolérance, du respect et de l'amitié. Nous venons de commettre le crime d'excès. Fasse le ciel que nous n'ayons pas à le payer avant peu et que les nobles races auxquelles nous avons dû un concours si précieux ne soient jamais grisées par leur sentiment de notre faiblesse.



À méditer d'urgence...

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