« La route et le confessionnal furent les lieux privilégiés de l'action pastorale du père Gaetano Errico» (1791-1860). C'est ce qu'a rappelé le pape Benoît XVI en indiquant la figure de ce prêtre napolitain à titre d'exemple pour les prêtres d'aujourd'hui.
« La route lui permettait de rencontrer des personnes, et dans le confessionnal, il leur a permis une rencontre avec la miséricorde du Père céleste. Combien de blessures de l'âme il a soignées ! Combien de personnes a-t-il amenées à se réconcilier avec Dieu à travers le Sacrement de réconciliation ». « Fondateur de la Congrégation des Missionnaires du Sacré Coeur de Jésus et de Marie, il s'inscrit parmi les figures extraordinaires de prêtres qui, infatigables, ont fait du confessionnal le lieu pour dispenser la miséricorde de Dieu, en aidant les hommes à se retrouver, à lutter contre le péché et à progresser dans le chemin de la vie spirituelle ». Père Errico était un expert de la « science » du pardon, et s'est préoccupé de l'enseigner à ses missionnaires en leur recommandant : Dieu, qui ne veut pas la mort du pécheur, est toujours plus miséricordieux que ses ministres.»
Pendant que le Saint-Père parlait, des centaines de drapeaux de l'Inde s'agitaient sur la place pour la canonisation d'Alfonsa de l'Immaculée Conception (Anna Muttathupadathu; 1910-1946), religieuse Indienne de la Congrégation des Clarisses du Tiers Ordre de Saint François, dont le pape a dit : « Elle a été une femme exceptionnelle, convaincue que la croix était l'authentique chemin pour rejoindre le banquet céleste préparé pour elle par le Père. Aujourd'hui elle est offerte au peuple de l'Inde comme la première Sainte canonisée de son histoire ».
Les deux autres nouveaux Saints sont Maria Bernarda Buetler (Verena) (1848-1924), religieuse suisse, fondatrice de la Congrégation des Soeurs Franciscaines Missionnaires de Marie Auxiliatrice; et Narcisa de Jésus Martillo Moran (1832-1869), laïque équatorienne. Ces dernières sont unies, au-delà des époques différentes, par le même territoire qui fut le théâtre de leur Évangélisation, l'Équateur.
Pour la Sainte Indienne, étaient présents 700 prêtres, de nombreux Évêques, 2.000 religieuses et 4.000 fidèles; le ministre du Travail, accompagné de son épouse et du ministre des Travaux publics de Kerala, représentaient le Gouvernement indien. Pour Marie Bernarda, était présente Corina Casanova, chancelier fédéral de la Confédération Suisse, tandis que l'Équateur était représenté par le vice-président de la République, accompagné de son épouse et de leurs filles.
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